En janvier 2024, "Bofré le soldat", un rappeur, a publié un clip dans le quartier de Fayard à Saint-André avec une dizaine de personnes armées. Interpellé et placé en détention, il a été jugé ce lundi 22 avril au tribunal de Saint-Denis et les sanctions sont tombées.
Il y a 3 mois, "Bofré le Soldat", un rappeur, a été interpellé et placé en détention pour des faits "d’incitation à la haine et de menaces avec armes." Le rappeur avait tourné dans un clip dans le quartier de fayard à Saint-André.
Il véhiculait surtout un message de haine et de violence. Accompagné de chiens d’attaque et de différentes armes dont des sabres, le message est clair : les policiers ne sont pas les bienvenus.
Il lui est reproché d’avoir été présent sur les lieux et d’avoir participé aux violences. Il a été relaxé sur ce chef d’accusation, car cela ne serait pas possible à cause de son bracelet électronique à ce moment. Les sonneries de son bracelet disent qu’il sort en dehors de ses heures que 15 minutes, ce qui est insuffisant pour faire le chemin de chez lui à Fayard. Il ne peut donc pas être l’auteur des violences policières.
"Bofré le soldat" est aussi relaxé pour non-transmission du code de téléphone portable aux autorités. Une infraction et une sanction pour lesquels il ne peut être poursuivit, car le rappeur n’a pas été prévenu avant.
Il est donc reconnu coupable de provocation à la haine, attroupement sur la voie publique et pour avoir repartager une story.
Il est donc condamné à 2 ans de prison dont 1 an ferme et un an avec sursis. A la suite de ces deux années, il a interdiction de paraître à Saint-André pendant 2 ans. Le coupable aura une obligation de trouver un travail et une obligation de travail d’intérêt général.