Jeudi 9 septembre, l’Institut national de recherche agronomique (Inrae) et l’université de Tours ont présenté les résultats encourageants d’une étude sur des animaux suggérant qu’un vaccin nasal serait efficace pour protéger du coronavirus.
L’Inrae et l’université de Tours ont déposé, cette semaine, le brevet d’un candidat vaccin contre le coronavirus par administration nasale. Elles ont présenté les premières avancées de leurs travaux menés sur des animaux. Les résultats sont jugés satisfaisants, mais n’ont pas encore été publiés dans une revue scientifique.
Après "deux immunisations par voie nasale espacées de 3 semaines", l’Inrae et l’université de Tours notent une "efficacité" de leur vaccin, "tant en termes de réponse immunitaire que de neutralisation précoce du virus original et de ses variants". Le produit neutraliserait les variants actuels, mais bloquerait également la contagiosité du virus.
Ce candidat vaccin contre le coronavirus par voie nasale permettrait de protéger des infections, mais aussi des formes graves. L’Institut national de recherche agronomique a expliqué que ce "vaccin sera administrable à l’aide d’un petit adaptateur placé au bout d’une seringue sans aiguille, permettant une diffusion au sein de la cavité nasale".
D’après le communiqué relayé par LCI, la phase clinique (les essais sur l’homme) est prévue pour le deuxième semestre 2022. Si les études sont concluantes, ce vaccin pourrait être une arme de poids dans la lutte contre le coronavirus. Le produit n’arriverait toutefois sur le marché qu’en 2023.
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