IVG : Agnès Buzyn veut un accès égalitaire sur tout le territoire

"Conforter l’égalité d’accès à l’IVG sur tout le territoire"

La journée internationale pour le droit à l’avortement est célébrée ce samedi 28 septembre. Une manifestation est prévue à Paris au départ de l’hôpital Tenon dans le XXe arrondissement à 14h. Dans son allocution, vendredi soir, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn a fait part de son souhait de « conforter l’égalité d’accès à l’IVG sur tout le territoire ». Dans cette perspective, plusieurs mesures seront mises en place pour que les femmes puissent accéder facilement à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Parmi les dispositifs annoncés par la ministre, figure l’inscription prioritaire de l’avortement dans la formation continue des médecins et des sages-femmes. Elle envisage également de mettre en place un annuaire de l’offre d’IVG dans chaque région.

"Je suis et resterai toujours attentive à l’accès à l’IVG."

Selon la ministre de la Santé, des centres de santé pourront réaliser des IVG instrumentales dès le premier trimestre 2020. L’accès à l’IVG sera alors l’un des critères d’évaluation des hôpitaux. "Je suis et resterai toujours attentive à l’accès à l’IVG.", a souligné Agnès Buzyn en parlant d’un droit fondamental. "Les femmes doivent pouvoir être accueillies et suivies dans les conditions de sérénité et de sécurité dont elles ont besoin. J’y veillerai", a-t-elle ajouté dans son communiqué relayé par Le Figaro.

A lire aussi : IVG : 50 députés se battent pour son inscription dans la Constitution

Une enquête des agences régionales de santé (ARS) a révélé que le délai moyen en France entre la demande de la femme et l’IVG en question est de 7,4 jours au niveau national. Il peut varier de 3 à 11 jours selon les régions. L’étude a mis en avant l’absence de "zones blanches" en termes d’accès à l’IVG. En revanche, il existe des territoires "en tension" dans la majorité des régions, à cause de la démographie des professionnels, ou durant les périodes estivales.