Les cas de Paludisme sont en hausse à La Réunion. Au premier trimestre 2024, 22 cas ont été enregistrés. L’anophèle, le moustique vecteur de la maladie est toujours présent, alors des cas autochtones pourraient-ils survenir ?
Le moustique, un tueur invisible qui prolifère dans les centres-ville et les zones humides. Chaque année, le moustique porteur du Paludisme est responsable de 300 000 morts dans le monde. Si les épidémies sont majoritairement concentrées sur le continent africain, les cas sont en augmentation sur l’île de La Réunion.
Sur le premier trimestre 2024, 22 cas ont été enregistrés, le chiffre le plus important depuis la période du Covid-19. "C’est une maladie parasitaire ; lors de la piqûre, le moustique va transmettre un parasite qui va évoluer dans notre corps. La maladie se traduit par une forte fièvre, des douleurs. Dans une proportion de cas que l’on ne peut pas négliger, cette pathologie peut mal évoluer. Dans une certaine proportion de cas, elle peut même être mortelle".
Pour l’instant, les cas de paludisme à La Réunion sont importés, donc contractés lors de voyage à l’étranger. Ces contaminations font planer la menace d’un retour de l’épidémie sur l’île. "Les moustiques qui transmettent le paludisme sont présents à La Réunion. Si des gens sont porteurs du parasite, ils peuvent se faire piquer. Ils seront à leur tour porteurs du parasite et le réinjecter à des personnes proches", explique Xavier Deparis, directeur de la veille et de la sécurité sanitaire à l’ARS.
Pour se protéger, les pharmaciens recommandent de prendre des précautions pour la peau et les vêtements. Ils conseillent d’appliquer une solution antimoustique sur les parties découvertes du corps, le matin et à la tombée de la nuit.
Si vous devez vous rendre dans des zones à risque, il est vivement conseillé de consulter son médecin traitant.