Mickaël Mangaman commence la paleta à l’âge de 10 ans. Cette passion, il la découvre dans son quartier, au fronton du Chaudron. Ce sport aux racines basques, donne ses plus beaux fruits sur notre île.
Le sportif de haut niveau, vice-champion du monde en 2018 et multiple champion de France, trouve sa voie dans la pelote basque.
Il remet d’ailleurs son titre en jeu, lors du championnat de France qui débute le 9 mars. Mickaël revient sur cette particularité réunionnaise.
Mickaël a commencé à jouer à ce sport dès son plus jeune âge. "Toute ma famille en faisait donc c’était inévitable pour moi." "On venait jouer tous les jours au lieu de traîner dans le quartier."
Cela fait 22 ans que le Réunionnais pratique la pelote basque. "J’ai toujours la même passion. J’adore ce sport."
"Je dis tout le temps que ça ressemble au squash. C’est juste un peu plus violent et on dépense beaucoup. C’est ça que j’aime bien." Un sport qui s’est développé à La Réunion au fil du temps.
La pelote basque se nomme aussi la paleta. "C’est deux contre deux avec une raquette en bois et une balle en cuir."
La Réunion est l’unique département d’Outre-mer où il y a un pôle France avec la pelote basque. Le gymnase Fontano Welmant où s’entraine Vincent, tient son nom des premiers champions réunionnais dans la discipline.
Espagne, France, Mexique, Cuba... ce sport lui permet de voyager. Le sportif de haut niveau, vice-champion du monde en 2018 et multiple champion de France remet d’ailleurs son titre en jeu, lors du championnat de France qui débute le 9 mars.