Lorsque l’on est en situation de handicap, il est parfois difficile de se réapproprier son corps. Marie-Claire Damour en est le contre exemple. Atteinte de la Polio lorsqu’elle était enfant, elle danse depuis plus deux ans an sein de la compagnie Masala Danse.
Danser malgré le handicap, danser pour casser les codes. "Je trouvais sympa de pouvoir faire une chorégraphie où il y a une partie en fauteuil, une partie au sol et une partie debout. Je trouvais magnifique que l’on puisse évoluer sur une scène avec un valide. Pour moi, cela ouvre des perspectives extraordinaires", met en avant Marie-Claire Damour.
À l’âge de neuf mois seulement, Marie-Claire contracte la poliomyélite, ou simplement appelée la polio. Toute sa vie, elle a dû faire avec le handicap.
Après quelques années de handi-basket, elle se tourne vers la danse. Ici les différences s’estompent.
"C’est vrai qu’il y a des handicaps qui sont visibles, d’autres pas visibles. Je trouvais ça très intéressant de tout mêler, et que ce soit un spectacle avant tout", explique Dolsy Baudry, chorégraphe et créatrice du spectacle.
Sur scène, la danse dépasse le cadre du spectacle. Elle nous interpelle et nous questionne sur le regard que nous portons tous les jours sur le handicap.
En avril dernier, Marie-Claire Damour participe même au spectacle "Rouler danser ensemble" avec une quarantaine d’autres artistes, dont la moitié sont handicapés.