Le juge d’instruction (France) recevra ce jour les familles des victimes du crash de juin 2009 pour leur présenter le dernier rapport des investigations faites sur cet accident qui a fait 228 morts au large du Brésil. Un rapport dont la teneur se résume essentiellement par une "confusion au sein de l’équipage" au moment du crash.
Deux ans après le crash du vol Air France Rio-Paris, les familles des victimes ont enfin rendez-vous avec le juge d’instruction pour découvrir le contenu du rapport des investigations menées pour faire la lumière sur ce drame. Ce troisième rapport porte sur les étapes des experts judiciaires sur l’accident. Le document révèle que l’analyse des boîtes noires révèle une "confusion au sein de l’équipage" peu de temps avant le crash.
"A ce jour, les experts ne tirent aucune conclusion de l’exploitation des enregistreurs" écrivent en préambule les enquêteurs dans le rapport. Selon les informations relatées dans lexpress.fr, le rapport met en avant une certaine confusion qui régnait parmi les pilotes peu avant le crash. Ainsi, "l’approche du décrochage ou le décrochage lui-même ne sont pas exprimés". La chute de l’avion n’a "pas été perçue par l’équipage" dans le cockpit, selon le rapport.
Ce rapport fait suite aux deux autres établis précédemment (qui ont parlé de défaillance des pilotes) par le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) qui ont suscité de nombreuses critiques.
Selon Stéphane Gicquel, président de la Fédération des victimes d’accidents collectifs, "Ce sera le premier rapport aux familles avec les données des boîtes noires. Cela va donner l’orientation de l’enquête".