Le N.1 français Jo-Wilfried Tsonga, qui passait un test d’envergure sur terre battue contre l’Espagnol David Ferrer, grand spécialiste de la surface, a été recalé 6-4, 6-1 en 1 h 11 min, vendredi en quarts de finale du Masters 1000 de Rome.
ROME (AFP) - Le N.1 français Jo-Wilfried Tsonga, qui passait un test d’envergure sur terre battue contre l’Espagnol David Ferrer, grand spécialiste de la surface, a été recalé 6-4, 6-1 en 1 h 11 min, vendredi en quarts de finale du Masters 1000 de Rome.
Après deux succès encourageants contre le Serbe Troicki (6-2, 6-3) et le Colombien Giraldo (6-3, 6-4), "Jo", qui disait jeudi "croire en lui" sur une surface qu’il commence seulement à apprivoiser cette année, n’a pas fait le poids face à un adversaire qui, lui, sortait de deux demi-finales sur l’ocre, à Monte Carlo puis à Barcelone.
Le déroulement du match, au cours duquel il n’a jamais semblé en mesure de prendre le dessus malgré une balle de break à 4-4 dans la première manche, montre le chemin qui reste à parcourir pour le Français qui, naturellement, rêve de briller à Roland-Garros à partir du 18 mai.
Après avoir concédé le premier set 6-4, le Manceau a même totalement "déjoué" dans la seconde manche en s’inclinant 6-1.
Quelques minutes après le match, Tsonga avait encore du mal à analyser sa défaite, soulignant ne pas avoir "trouvé les solutions pour être un peu plus +en dedans+, un peu plus constant".
"Je ne suis jamais entré dans le match. J’ai fait des fautes d’entrée, et quand j’ai commencé à entreprendre des choses, j’ai aussi fait des fautes", a-t-il poursuivi, tout en soulignant qu’il avait peut-être "surestimé" Ferrer : "Je m’attendais à ce qu’il frappe encore plus fort, qu’il soit moins débordable, et je me suis tenu trop loin de ma ligne. Je me suis +planté+".
"Après (la perte du 1er set), j’étais tellement énervé, que j’ai laissé filer 2-3 points par-ci par-là et le score a défilé...", a ajouté le Français, tout en assurant : "C’est bien de déjouer aussi. On sait à quoi s’attendre les fois prochaines".
"Je n’avais jamais gagné autant de matches sur terre battue (5 en incluant les tournois de Monte Carlo et Barcelone)", a conclu le N.10 mondial, qui entend demeurer positif malgré cette défaite sans appel : "Je vais partir me reposer un peu avant de m’entraîner fort pour Roland-Garros".
De son côté, Ferrer affrontera samedi un autre espagnol, Fernando Verdasco. Celui-ci s’est qualifié aux dépens du Serbe Novak Djokovic, N.2 mondial et finaliste du tournoi en 2008 et 2009, 7-6 (7/4), 3-6, 6-4 au terme de 3 h 18 min acharnées.
Tenant du titre - et vainqueur de quatre des cinq dernières éditions -, Rafael Nadal s’est quant à lui tranquillement qualifié pour le dernier carré en fin d’après-midi, écartant le Suisse Stanislas Wawrinka 6-4, 6-1.
Samedi, il affrontera le Letton Ernests Gulbis qui a battu l’Espagnol Feliciano Lopez 7-6 (8/6), 6-1. Gulbis, tombeur de Roger Federer au 2e tour, empêche ainsi des demi-finales à 100% espagnoles.
