Roger Federer a pris sa revanche sur le Letton Ernests Gulbis, son vainqueur à Rome, pour atteindre le dernier carré du Masters 1000 de Madrid vendredi.
MADRID (AFP) - Roger Federer a pris sa revanche sur le Letton Ernests Gulbis, son vainqueur à Rome, pour atteindre le dernier carré du Masters 1000 de Madrid vendredi.
Battu par Gulbis il y a deux semaines après avoir gagné le premier set, le N.1 mondial lui a rendu la monnaie de sa pièce en rétablissant la situation (3-6, 6-1, 6-4) après un début de match complètement raté.
Le Suisse, tenant du titre à Madrid, rencontrera samedi le vainqueur de la partie entre Andy Murray et David Ferrer qui devait se jouer tard vendredi.
Après avoir réussi son meilleur match sur terre battue de la saison la veille face à Stanislas Wawrinka, Federer a, comme souvent cette année, connu d’énormes difficultés pour mettre la machine en route face à Gulbis.
Accumulant les fautes directes, il a perdu rapidement le premier set et son service d’entrée dans la deuxième manche. La physionomie de la partie a alors changé d’un coup, le Suisse réglant la mire pour remporter six jeux de suite.
Il a repris le service de Gulbis, 34e mondial, au troisième jeu du set décisif sur un magnifique lob avant de tenir jusqu’au bout son engagement, qu’il n’a perdu que pour la deuxième fois vendredi au premier set.
C’est la première fois que le Suisse, absent à Monte-Carlo et éliminé rapidement à Indian Wells, Miami et Rome, atteint les demi-finales d’un Masters 1000 cette saison.
S’il parvient à conserver son titre à Madrid, il égalerait Andre Agassi et Rafael Nadal avec 17 victoires dans cette catégorie de tournois, la plus importante derrière ceux du Grand Chelem.
Il n’a plus atteint la finale d’un tournoi depuis sa victoire à l’Open d’Australie en janvier mais ne s’est jamais montré inquiet quant à ses facultés d’être prêt à temps pour Roland-Garros.
En demi-finale, il partira favori quel que soit son adversaire. Il mène 9-0 dans ses face-à-face contre Ferrer et, s’il est mené 6-5 par Murray, il présente nettement plus de garanties sur terre battue que l’Ecossais qu’il n’a encore jamais rencontré sur cette surface.