Fraîchement titrée au tournoi de Wimbledon, Marion Bartoli, qui nage dans une joie incommensurable, n’a pas le temps de chômer puisqu’elle est sollicitée partout pour des interviews.
Peu avant une interview accordée au point.fr, la nouvelle Reine du Gazon Anglais avait déjà fait savoir par téléphone à l’Agence de Presse Française : « Je commence à réaliser l’engouement médiatique surtout en France et même en Angleterre », et de poursuivre :« C’est déjà un bonheur immense pour moi et c’est un moment extraordinaire à partager. J’ai pu m’en rendre compte avec tous ces gens dans la rue qui m’ont arrêté. C’est beau de vivre ces moments-là ».
Sur le site du journal Le Point,
Marion Bartoli avoue que quelques jours après son sacre, elle est toujours sur un petit nuage :
« Ce n’est que du bonheur, ce sont des moments exceptionnels à vivre », la joueuse de 28 ans reconnait tout de même :
« Après, forcément, c’est un petit peu fatigant parce que tout s’enchaîne. Mais tout va très bien ».
Cette victoire la motive-t-elle pour aller plus haut ou lui procure-t-elle une forme de soulagement ? A cette question, la principale intéressée répond : « Je pense que c’est un mélange des deux. Ça va être un plus énorme, parce que lorsque vous avez goûté à ça une fois, vous avez forcément envie d’y re-goûter. Et cela passe par énormément d’application au quotidien et d’entraînement, il n’y a pas de secret ».
En dehors des courts, Marion Bartoli renvoie l’image d’une jeune femme ordinaire. Justement, qu’aime ‘cette Marion’ ? « Elle est fan de l’OM ! Elle adore aller faire ses courses elle-même, plutôt au marché. Prendre son café tranquille le matin sur la terrasse »,raconte la star de la balle jaune. « Twitter, écouter de la musique, faire un tout petit peu de peinture, beaucoup de plateaux-canapé le soir simplement devant la télé en ne faisant absolument rien »,poursuit-elle dans sa lancée, avant de conclure :« Donc des choses totalement banales, ordinaires... Une bonne Champions League avec un bon plateau-télé dans le canapé, c’est parfait ! »