DURAND FLORENCE/SIPA
Lucas, 13 ans, s’est suicidé dans les Vosges, car il aurait été victime de harcèlement scolaire sur fond d’homophobie. La secrétaire d’État chargée de l’enfance, Charlotte Caubel, a appelé à "une prise de conscience".
Une famille résidant dans les Vosges est fortement touchée par un drame samedi 7 janvier, puisque Lucas, un collégien de 13 ans s’est donné la mort à son domicile.
Le parquet d’Epinal a ouvert une enquête, puisque l’adolescent aurait été victime de harcèlement scolaire sur fond d’homophobie.
Le Journal du dimanche rapporte que le ministre de l’Education, Pap Ndiaye a qualifié ce suicide de "drame épouvantable" .
Au micro de BFMTV, la secrétaire d’Etat chargée de l’enfance, Charlotte Caubel, s’est exprimée sur ce tragique événement avant d’appeler à une "prise de conscience collective". Elle a également tenu à rappeler les risques encourus pour les enfants harceleurs en évoquant le Code pénal. "Quand ils ont l’âge d’être discernant (13 ans), il faut les sanctionner à la hauteur de leurs responsabilités", a-t-elle expliqué. Selon ses dires, dans l’affaire de Lucas, l’enquête décidera de qui a fait quoi.
La secrétaire d’Etat a, par ailleurs, alerté que chaque année, un million d’enfants sont concernés par le harcèlement scolaire en France. "C’est un drame, c’est effroyable, et il faut que tout le monde s’en saisisse", a-t-elle demandé. Elle a également rappelé les numéros de téléphone auprès desquels les victimes peuvent appeler : 3020 pour le harcèlement scolaire, le 3018 pour le harcèlement numérique.
