En 2013, les ’instances’ tunisiennes ont interdit à Malek Jaziri d’affronter l’israélien Weintraub au Challenger de Tachkent. Mercredi, le tunisien a ’abandonné’ alors qu’il n’était qu’à un set de se frotter à Dudi Sela, le n°1 israélien.
Malek Jaziri, qui occupe la 65ème place au classement ATP, disputait mercredi son match du premier tour de l’Open Sud de France à Montpellier contre l’Ouzbek Denis Istomin, 61ème meilleur joueur au monde. Alors qu’il venait de remporter le premier set 6-3, Jaziri a préféré jeter l’éponge sans véritable raison apparente.
Comme se demandent les médias, la raison se trouve peut-être dans le tableau du tournoi puisqu’au tour suivant, en cas de victoire, il retrouvera Dudi Sela, un tennisman israélien.
Pourtant en octobre 2013, à l’Open de Tachkent en Ouzbékistan, Jaziri avait déclaré forfait juste avant le quart de finale qui devait l’opposer à l’israélien Amir Weintraub, après en avoir reçu l’ordre de la part de la Fédération Tunisienne de tennis. Cette année, le joueur a assuré à la direction du tournoi qu’il "souffrait encore d’une blessure au coude contractée à l’Open d’Australie".
Le ’Jazirigate’ de 2013
En octobre 2013, alors qu’il aurait dû affronter Weintraub, Jaziri s’était retiré sur ordre de sa fédération. "A la suite d’une réunion avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports, j’ai l’immense regret de vous informer que vous n’êtes pas autorisé à jouer contre le joueur israélien", avait-il reçu par e-mail, rapporte la presse métropolitaine, sachant que l’ironie de l’histoire : Jaziri et Weintraub sont partenaires à Sarcelles.
A cause de cet ’incident’, la Tunisie a été bannie de la Coupe Davis en 2014 par la Fédération Internationale de Tennis.