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La CGT appelle à une réaction au plus haut niveau de l’Etat pour faire respecter le droit des salariés engagés dans les Jeux olympiques de Paris 2024.
La CGT a fait part de ses préoccupations quant aux conditions de travail lors des Jeux olympiques de Paris en 2024. Sophie Binet souligne les inquiétudes émergentes, notamment en ce qui concerne le droit de déroger au repos hebdomadaire pendant près d’un mois. Face à ces diverses appréhensions, la CGT "tire la sonnette d’alarme" et réclame la tenue d’une table ronde avec le Premier ministre dans les plus brefs délais. Cette rencontre avec le Premier ministre Gabriel Attal permettra de répondre aux attentes des salariés touchés par cet événement. "Nous sommes maintenant dans la dernière ligne droite. Ce sont la quasi-totalité des salariés franciliens qui vont être impactés plus ou moins directement, ainsi que de nombreux salariés des autres territoires d’accueil des JOP (Jeux olympiques et paralympiques), à commencer par Marseille et Lille", est-il indiqué dans le courrier de Sophie Binet adressé au chef du gouvernement et à sa ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera.
Sophie Binet insiste sur une réaction au plus haut niveau de l’État pour que ces jeux réussissent dans le respect du droit des salariés. Par ailleurs, la numéro un de la CGT estime que le télétravail et les congés "ne doivent pas être imposés aux salariés". Face au traitement particulier accordé aux policiers, elle demande que les primes soient équivalentes dans toute la fonction publique pour les travailleurs confrontés à des contraintes similaires. En outre, la CGT appelle à un plan de recrutement immédiat pour le personnel hospitalier, jugeant que le recours aux seules heures supplémentaires est insuffisant et dangereux.
Des négociations ont été actées dans différents secteurs, avec des primes allant jusqu’à 1 900 euros déjà accordées aux policiers et gendarmes. En revanche, certains secteurs se plaignent des discussions encore en cours, voire inexistantes, selon des sources syndicales.
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