Le premier Grand Prix de Formule 1 sera de retour dimanche 5 juillet sur le circuit de Spielberg en Autriche. Pilotes et organisateurs ne cachent pas leur impatience.
Comme tant d’autres compétitions, le sport automobile a été aussi touché par la crise de coronavirus. Après le report ou l’annulation des 10 premières étapes de la saison, dont le Grand Prix (GP) de France, une reprise inédite de la saison 2020 va débuter.
Le premier Grand Prix de Formule 1 sera sur le circuit de Spielberg, en Autriche, le 5 juillet. Assurément, cette 71e édition du championnat du monde de Formule 1 restera, à l’évidence, gravée dans toutes les mémoires, selon RTL.
"J’ai vraiment hâte de reprendre", a confié Pierre Gasly, le pilote français de l’écurie AlphaTauri. Il a aussi expliqué qu’après ces longues semaines de confinement, "nous allons enfin pouvoir monter dans nos voitures, même si ce ne sera pas tout à fait comme d’habitude puisque tout un tas de choses ont changé".
Effectivement, en Europe, les 8 premiers GP programmés se dérouleront à huis-clos. De ce fait, il n’y aura pas de spectateurs, ni d’invités. D’ailleurs, des médias seront triés sur le volet et en nombre très limité. Sur le site, il n’y aura pas de motor-home dans les paddocks, seulement des structures légères permettant d’accueillir les 10 écuries. Ces dernières seront également limitées à 80 employés, c’est-à-dire, presque la moitié du nombre en temps normal.
Pour la procédure, seules 40 personnes par écurie seront présentes sur la grille de départ. Enfin, il n’y aura pas de cérémonie de podium après les épreuves qui, elles, restent inchangées.
Puisque la Covid-19 circule toujours, les mesures sanitaires seront très strictes. "Nous allons avoir régulièrement des tests de dépistage et nous serons dans ce qu’on appelle une bulle sociale où les membres de chaque équipe ne pourront pas avoir de contact avec les autres", a signifié Esteban Ocon, le pilote Renault. Il a également indiqué devoir porter des masques et respecter tous les gestes barrières. "Bref on devra faire avec. Mais de toute façon, c’était la seule solution pour qu’on puisse reprendre", a-t-il précisé.
Trois pilotes français seront présents pour cette reprise inédite. "Cela commençait à faire long car la dernière course c’était en décembre dernier à Abu Dhabi", a dit Romain Grosjean. Comme les 19 autres pilotes, il est très impatient de recourir et de retrouver les sensations. "D’autant que la reprise va être très chaude car nous allons avoir 8 courses en 10 semaines", a-t-il révélé.
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