"J’espère que cela inspirera de nouvelles générations à aimer la Formule 1 et que davantage de femmes envisageront une carrière en sport automobile", a confié Aseel Al Hamad également membre de la Fédération saoudienne d’automobile et de motocyclisme.
Aseel Al Hamad et Abbi Pulling ont eu l’opportunité de rouler au volant de l’ancienne monoplace de l’écurie Alpine, jeudi 24 mars en préambule au Grand Prix de Formule 1 d’Arabie Saoudite. C’est une garde première dans un pays où les femmes n’étaient pas autorisées à conduire, il y a encore quatre ans. Ces essais se sont déroulés à Wadi Hanifa, lieu surplombé par le site d’At-Turaif, figurant au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco. "Le fait d’avoir deux femmes au volant d’une F1 dans la capitale de l’Arabie Saoudite démontre que toute personne suffisamment motivée peut réaliser ses rêves en sport automobile", a déclaré le PDG d’Alpine Laurent Rossi sur les propos repris par RTL.
Le Grand Prix de Formule 1 d’Arabie Saoudite a lieu à partir de vendredi sur le circuit de Jeddah. Aseel Al Hamad est membre de la Fédération saoudienne d’automobile et de motocyclisme, tandis qu’Abbi Pulling disputera cette année les W Series, le championnat du monde de monoplaces réservé aux femmes. Laurent Rossi espère d’ailleurs que cette action va inspirer toutes les filles des plus jeunes générations en leur montrant que tout est possible.
Aseel Al Hamad a confié que c’était magnifique, qui plus est dans son pays, l’Arabie Saoudite, et dans sa ville natale. "J’espère que cela inspirera de nouvelles générations à aimer la Formule 1 et que davantage de femmes envisageront une carrière en sport automobile", a-t-elle ajouté. Abbi Pulling, de nationalité britannique, a débuté sa carrière quand elle avait à peine huit ans. "Il est essentiel que notre industrie encourage les jeunes talents féminins pour les aider à assouvir leurs ambitions", a-t-elle confié.
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