À quelques jours du début du Tour Auto ARM, les pilotes prennent part aux reconnaissances pour connaître au mieux les tracés qu’ils vont avaler ce week-end à toute vitesse.
L’heure est aux préparatifs à 3 jours du début du 46e Tour Auto ARM. Les dizaines d’équipages engagés (87 en tout) se succèdent sur les tracés des épreuves spéciales.
Pendant de longues minutes, chaque pilote et co-pilote, se met en condition de course et étudie la piste afin de noter les obstacles, les virages difficiles pour attaquer le tracé de la manière la plus efficace possible pendant la course.
"Sans note, on ne peut pas courrir sauf si on connaît la spéciale par coeur. Mais il faut absolument des notes pour pouvoir rouler un peu plus vite, pour être rassurée", explique Maïté Sam-Caw-Frève, la soeur du vainqueur du dernier Tour Auto ARM, engagée pour la deuxième fois dans l’aventure derrière le volant.
Il ne s’agit pas seulement de connaître le tracé. Les reconnaissances permettent aussi au pilote et à la co-pilote de s’accorder et de s’appréhender avec en tête les conditions de course.
La co-pilote du n°30, Diane Payet rappelle son rôle : "Elle a un côté fougueux. Il faudra le gérer. C’est à moi de calmer quand il faut calmer, de dire d’accélérer quand il faut accélérer. C’est à moi de donner un peu le rythme. Tout vient des notes."
Les reconnaissances en toute sécurité
Des contrôles importants sont réalisés lors de cette phase de préparation du rallye. Les organisateurs sont présents au départ et à l’arrivée du secteur. Les pilotes ne doivent pas rouler à des vitesses excessives, ils doivent impérativement suivre le code de la route comme pour le rallye sur les secteurs de liaison.