À la suite de l’annonce d’un Super Ligue Européenne dimanche dernier, les réactions de nombreux gouvernements européens se multiplient.
Douze grands clubs européens ont manifesté leur intérêt pour la création d’une Super Ligue Européenne afin de concurrencer la Ligue des Champions gérée par l’UEFA. Lundi 19 avril, les sportifs, les supporters, et même les gouvernements ont fait part de leurs désaccords.
Le président de la République, Emmanuel Macron, a salué la position des clubs français pour avoir refusé de participer à ce projet. "L’Etat Français appuiera toutes les démarches de la LFP, de la FFF, l’UEFA, et de la FIFA pour protéger l’intégrité des compétitions fédérales qu’elles soient nationales ou européennes", a précisé l’Elysée. Pour sa part, la ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu, a affirmé soutenir l’UEFA pour préserver le football de la "folie marchande".
L’Angleterre compte le plus de représentants partants pour la Super Ligue Européenne. Il s’agit de Liverpool, Chelsea, Manchester City, Tottenham, Manchester United et Arsenal. "Nous allons voir tout ce que nous pouvons faire avec les autorités du football pour être sûr que ce projet n’aille pas plus loin", a indiqué le Premier ministre Boris Johnson.
Dans un communiqué, le gouvernement espagnol est également sorti de son silence en affirmant ne pas soutenir la Super Ligue Européenne de football. Trois clubs espagnols (le Real Madrid, le FC Barcelone, l’Atlético de Madrid) ont, en effet, fait part de leur intérêt. Le gouvernement espagnol affirme que ces clubs devaient revenir sur la voie du dialogue.
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