Lucas Gabriel Cardoso-SIPA-SIPA usa
Les champions du monde en titre ont surclassé le Brésil (4-1) mardi soir, au stade Monumental de Nunez. Cette large victoire enfonce une Seleçao en perte de vitesse, reléguée à dix points de son rival au classement.
Malgré l’absence de figures comme Lionel Messi et Lautaro Martinez, les Argentins ont surpassé une équipe brésilienne apathique et sans réaction.
L’Albiceleste a donné une leçon de football magistrale aux Brésiliens lors du match éliminatoire à la Coupe du monde 2026. Dès les premiers instants du match, l’Argentine a imposé son rythme. À la 3ᵉ minute, Julian Alvarez ouvre le score après un bon service de Thiago Almada. Neuf minutes plus tard, Enzo Fernandez alourdit le score après une erreur défensive. L’ambiance dans le stade est électrique, les supporters argentins scandant des « Olé » à chaque passe.
Le Brésil a été dépassé dans tous les compartiments du jeu. La Seleçao réduit l’écart à la 26e minute grâce à Matheus Cunha, qui profite d’une perte de balle de Cristian Romero. Mais l’espoir est de courte durée : Alexis Mac Allister marque un troisième but à la 36e minute. En seconde période, Giuliano Simeone inscrit le quatrième but à la 70e, scellant définitivement l’humiliation brésilienne.
Jamais auparavant le Brésil n’avait été battu par quatre buts lors d’un match de qualification. Cette déroute rappelle un revers de 1964, et plonge la Seleçao dans une crise profonde. Le consultant Denilson, en direct sur SporTV, n’a pas mâché ses mots : « C’est une honte pour tout le football brésilien ».
Avec 31 points, l’Argentine caracole en tête du classement, avec 10 victoires, 1 nul et 3 défaites. Le Brésil, lui, stagne à la 4e place. Ce résultat met la pression sur le sélectionneur Dorival Junior, même si certains cadres, comme Marquinhos, appellent à l’unité. Le défenseur du PSG reconnaît les failles de l’équipe mais refuse de tout imputer au staff : « Il faut qu’on comprenne ce qu’il s’est passé. On va travailler pour revenir plus forts ».
À la fin du match, les joueurs argentins ont célébré la victoire avec une chanson provocatrice : « Une minute de silence pour le foot brésilien ». La provocation de Raphinha, qui avait promis de « défoncer » l’Albiceleste, s’est retournée contre lui. Ce soir-là, Buenos Aires a célébré bien plus qu’un simple match : une démonstration de force.