Procès Diego Maradona : un légiste affirme qu’aucune drogue ni alcool n’était présent dans son sang

Des analyses sanguines sans substances illicites

Mardi, l’expert biochimiste Ezequiel Ventosi a témoigné devant la cour. Il a affirmé que les prélèvements effectués après la mort de Diego Maradona ne contenaient ni cocaïne, ni marijuana, ni ecstasy, ni alcool. Cependant, cinq médicaments ont été détectés, dont des antidépresseurs et des antipsychotiques.

L’anatomopathologiste Silvana de Piero a aussi présenté ses conclusions. Elle a constaté des signes de cirrhose au foie, une insuffisance rénale, une pathologie pulmonaire chronique et des anomalies cardiaques.

Un suivi médical contesté

Ces témoignages font partie d’un procès où sept professionnels de santé – médecins, psychiatre, psychologue et infirmiers – sont accusés de négligence qui aurait conduit à la mort de Diego Maradona. L’ex-footballeur est décédé le 25 novembre 2020, d’une crise cardiaque aggravée par un œdème pulmonaire, alors qu’il était en convalescence après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.

Depuis le début des audiences, des témoins ont dénoncé un suivi médical inadapté. L’ancien médecin personnel de Maradona, Alfredo Cahe, dont le témoignage a été lu mardi, avait lui aussi exprimé ses doutes en 2021. Il estimait que la convalescence ne se déroulait pas dans un environnement approprié et que l’équipe soignante aurait dû surveiller en priorité son cœur.

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Une mort évitable selon certains experts

Selon Alfredo Cahe, Maradona aurait dû être placé en soins intensifs avec une surveillance constante. Il jugeait sa prise en charge insuffisante et considérait que son décès aurait pu être évité avec un suivi rigoureux.

Les sept accusés, qui contestent leur responsabilité, risquent entre 8 et 25 ans de prison. Le procès, qui se tient à Buenos Aires, devrait durer jusqu’en juillet, avec deux audiences par semaine.

Source : Lefigaro.fr