Le syndicat des joueurs professionnels (UNFP) s’est constitué partie civile dans l’action en justice menée par le Parquet de Nice à l’encontre de l’agresseur présumé de Dimitri Payet lors des incidents de Nice-OM.
Dimanche dernier, le joueur Réunionnais a été la cible de projectiles de la part des supporters de l’OGC Nice.
Ce vendredi, comme on peut le lire dans l’Équipe, Dimitri Payet a décidé de porter plainte. Il est soutenu par le syndicat des joueurs professionnels.
Le syndicat a décidé de se porter partie civile pour soutenir Dimitri Payet après les incidents à Nice.
Il s’agit d’une grande première, de la part du syndicat des joueurs. "Pour la première fois, l’UNFP s’est associée à la démarche judiciaire et s’est donc constituée partie civile dans l’action en justice menée par le Parquet de Nice, à l’encontre de l’agresseur présumé de Dimitri Payet, jugé en comparution immédiate, le mercredi 25 août et dont le jugement a été renvoyé au 22 septembre. C’est un acte fort qui, au-delà de sa valeur symbolique, nous permet de réaffirmer que rien ne saurait justifier de tels agissements envers les footballeurs. Nous nous réservons d’ailleurs le droit de nous constituer à nouveau partie civile si d’autres actions en justice venaient à être menées."
Touché par des projectiles lors du match OM-Nice, le Réunionnais a déposé deux plaintes devant la police, mardi.
Le numéro 10, a été entendu dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet de Nice. Il en a profité pour déposer deux plaintes : l’une contre X pour l’auteur du jet de bouteille, encore non identifié. Le parquet de Marseille a ouvert sa propre enquête.
Après plus d’une heure d’interruption, le staff marseillais, Pablo Longoria en tête, a fait savoir qu’il ne voulait pas revenir sur le terrain.
La rencontre a été interrompue à un quart d’heure de la fin du match (77e), alors que Nice menait 1-0.