Les dates de la Coupe du monde 2022 au Qatar suscitent des dissensions au sein de la Fifa. Les partisans du Mondial en hiver et ceux qui sont favorables à un calendrier estival s’entredéchirent.
La
Coupe du monde 2022 au Qatar sera organisée en été ou en hiver ? C’est la grande question qui suscite la discorde au sein de la Fifa. Dans un entretien diffusé par France Info et France Inter, mercredi 9 janvier, le secrétaire général de la Fifa Jérôme Valcke a déclenché un tollé en remettant en cause le calendrier du Mondial du football sur le sol qatari, officiellement prévu en été mais pas en hiver.
« Les dates de la Coupe du monde (2022, ndlr) ne seront pas juin-juillet. Franchement, je pense que ca se jouera entre le 15 novembre et le 15 janvier au plus tard », a déclaré Jerome Valcke, partisan de la tenue du Mondial en hiver.
Sa déclaration, jugée prématurée, a rapidement été démentie par le vice-président de la Fifa, Jim Boyce. « Pour être honnête, je suis complètement, totalement choqué », a affirmé le Britannique sur Sky Sports.
Selon l’instance dirigeante du football mondial, les dates exactes de la Coupe du monde 2022 font actuellement l’objet d’un large débat, qui ne débouche pour l’heure sur aucun consensus. En effet, la Fifa a ouvert en octobre une consultation sur les dates du tournoi, dont les conclusions sont attendues en décembre 2014.
« La situation dont j’ai connaissance, c’est que le comité exécutif est en attente d’un rapport établi par tous les acteurs impliqués dans la Coupe du monde », a ajouté Jim Boyce.
Prenant ses distances sur les propos de son collègue français, le vice-président de la Fifa évoque une « opinion personnelle » qui n’engage nullement l’instance suprême du ballon rond. « Je ne sais pas si Jérôme exprimait une opinion personnelle mais ce que je peux confirmer, c’est que ceci n’a pas été discuté par le comité exécutif de la FIFA », a-t-il dit.
S’alignant sur la position de Jim Boyce, la Fédération internationale du football estime que Jérôme Valcke n’avait fait qu’exprimer « son point de vue » et que le calendrier des compétitions « faisait toujours l’objet d’une consultation » avec « la communauté internationale du football » et ses « partenaires commerciaux ».