Après son expérience en Chine, le Réunionnais s’est engagé avec Bordeaux jusqu’à la fin de la saison. Guillaume Hoarau assure qu’il est prêt à « remettre le bleu de chauffe ».
« Ça fait un petit moment que je n’ai pas joué au foot mais ici, tout est réuni pour retrouver l’envie et la passion », explique l’enfant du péï dans des propos recueillis par le quotidien l’Equipe. Le footballeur avoue être revenu en France avec « de bonnes intentions », et « plein d’humilité ».
Évidemment, l’état de forme dans lequel il était à Paris n’est plus le même aujourd’hui, selon ses propres confidences …
« j’ai besoin de retoucher le ballon et de faire du foot, tout simplement ». Et
Guillaume de préciser que le Championnat chinois s’est arrêté en novembre et depuis deux mois,
« je n’ai fait que des footings et une préparation physique ». Alors forcément,
« je suis très, très motivé pour redevenir le joueur que j’ai été avant, remettre le bleu de chauffe … Dans la tête, je suis prêt et c’est la base de tout ».
Le footballeur confie ensuite qu’en Chine, on lui a « un peu » enlevé sa passion pour le football. En revanche : « Je ne souhaite pas rentrer dans les détails, ça reste pour moi fragile, et toujours sensible ». L’aventure est passée et Hoarau dit vouloir à présent regarder devant lui mais « c’est vrai que cela a été un long combat psychologique ». En tout cas, son aventure asiatique a fait de lui « un homme nouveau et fort ».
Ainsi, pourquoi avoir choisi Bordeaux ? « Il y a déjà le challenge sportif. Quand on regarde le classement, les grosses écuries sont devant et Bordeaux est dedans », répond le principal intéressé. Alors, « voir ce club qui est dans une très bonne dynamique m’ouvrir ses portes, c’est flatteur », poursuit-il dans sa lancée …
« J’étais parti aux oubliettes et sentir que Bordeaux me tend la main, c’est beaucoup de plaisir pour un footballeur », reconnait le Réunionnais qui soufflera bientôt ses 30 bougies … « Le projet sportif est intéressant et je vais essayer de tout faire pour les aider à avoir encore plus de bons résultats ». Et puis il y a aussi une part affective personnelle dans son choix : « Mon fils n’habite pas loin ». Son départ en Chine était une grosse séparation et Guillaume avait besoin de retrouver un contexte serein dans lequel il pouvait s’épanouir.