Le Réunionnais Guillaume Hoarau reconnait sa maladresse lors du match PSG/Rennes lors duquel les Parisiens se sont inclinés à domicile (1-2).
Si le Paris Saint-Germain s’est incliné à domicile face à Rennes, c’est avant tout à cause de la maladresse de ses attaquants : avec deux poteaux et une transversale, les attaquants parisiens ont tout simplement manqué de réalisme. Et pour les observateurs, le premier concerné est Guillaume Hoarau, auteur de plusieurs immanquables devant le but de Cheikh N’Diaye. L’attaquant Réunionnais le reconnaît.
« On enchaîne les contre-performances. C’est vrai que c’est dur. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. Le coach nous fait 100% confiance et à partir du moment où on ne lui la rend pas, c’est normal qu’il souhaite que ça change », explique Guillaume Hoarau. Avant de poursuivre : « avec deux expulsés côté rennais, on n’avait pas le droit de perdre ce match-là. On a eu pas mal d’occases, je sais de quoi je parle. J’en ai eu deux belles. Le groupe doit rester soudé. On voulait faire peur à ce Championnat et c’est vrai qu’on peut donner confiance aux équipes qui voulaient nous rencontrer (...). On savait que ce serait difficile parce qu’on est l’équipe à battre. Là, ça se confirme ».
Selon le consultant de Canal +, Pierre Ménès, Guillaume Hoarau porte effectivement une grande responsabilité dans l’échec du PSG. L’expert tacle également Carlo Ancelotti.
Sur son blog, Ménès a écrit : « A 11 contre 9, je pensais que le PSG allait s’en sortir. C’était sans compter sur trois choses. Une, l’étonnante prestation du remplaçant de Costil, N’Diaye, qui a sorti – dans un style pas toujours orthodoxe mais efficace – quelques très bons arrêts. Deux, l’effarante maladresse d’Hoarau, qui a bouffé la feuille en ratant deux occasions immanquables à ce niveau et dans un tel contexte ».
Avant d’ajouter : « Et trois, la tactique d’Ancelotti, qui s’est contenté d’empiler les joueurs offensifs et de placer Maxwell – gaucher quasi-exclusif – latéral droit alors que l’exploitation des côtés était une solution très avantageuse en double supériorité numérique. Côté parisien, il va peut-être falloir ouvrir pour de bon le ‘dossier Ancelotti’ (...). Je veux bien qu’il y ait des absents, qu’Ibra ne soit pas là, mais un point en trois matchs avec les joueurs dont le coach italien dispose encore, ce n’est tout simplement pas normal. Ou alors, du fait de sa réputation et de son palmarès, ce monsieur est tout bonnement intouchable ».
Enfin, Pierre Ménès n’est pas loin de demander que la pression soit mise sur Carlo Ancelotti qui jouera gros à Kiev ce mercredi en Ligue des Champions.
Sources : madeinfoot, foot01, Maxifoot