Après avoir été la cible de cris racistes à Milan, lors d’un match face à l’Inter mercredi, le défenseur de Naples s’est dit "fier de la couleur de (sa) peau".
En février 2016, lors d’un match disputé par Naples sur le terrain de la Lazio Rome, tout comme le 26 décembre, Kalidou Koulibaly a été la cible de racisme. A un quart d’heure de la fin du match face à l’Inter, le footballeur, victime de "cris de singe", a été expulsé du terrain pour deux cartons jaunes, rapporte 20Minutes.
Selon les affirmations de l’entraîneur Carlo Ancelotti sur la chaîne Sky, le staff napolitain aurait demandé maintes fois la suspension de la partie, en vain. "Il y a eu trois annonces. Mais le match a continué", a-t-il dit. Les cris tout au long de la rencontre auraient perturbé Kalidou Koulibaly, qui serait de nature "très correct et très professionnel". "Le joueur était agité, nerveux. Ça n’est pas bon, ni pour nous ni pour le football italien ", a expliqué l’ancien manager du Paris SG, ajoutant qu’il fallait interrompre le match.
L’arrière gauche de Naples Faouzi Ghoulam a tweeté : "Cela fait mal d’entendre des chants racistes envers mon frère, le reste n’est que secondaire".
Kalidou Koulibaly a pour sa part exprimé sa déception après la défaite de son équipe, mais surtout d’avoir été obligé de quitter le terrain. Malgré les cris racistes à son égard, le joueur a souligné qu’il était "fier de la couleur de ma peau. D’être Français, Sénégalais, Napolitain. D’être un homme".
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