La France a devancé de justesse la Turquie dans la course à l’organisation de l’Euro-2016 et doit désormais se consacrer à son programme de rénovation et de construction de stades. Sur le département, les jeunes footballeurs sont emplis d’espoir suite à cette nouvelle.
Favorite, la France a gagné d’une voix pour devenir le premier pays à organiser trois fois l’Euro, après 1960 et 1984, mais cela suffit à son "bonheur", le mot qui était sur toutes les lèvres, du président Nicolas Sarkozy, venu en personne à Genève défendre le dossier, à Zinédine Zidane, l’icône du football français.
Sur le département, les petits champions réunionnais s’en réjouissent. "Ce sera super, c’est bien pour la France, plusieurs stades seront construits" explique un jeune passionné.
La France s’est distingué pour sa capacité d’organisation et pour les graines de champions comme pour leur entraîneur, l’organisation de l’Euro-2016 en métropole est une grande nouvelle et c’est sûr, ils suivront de près tous les matchs. Selon eux, c’est aussi une occasion pour la Réunion de prendre la relève : "ce serait super qu’un Réunionnais soit présent pour l’Euro-2016" explique un jeune footballeur, le sourire aux lèvres.
Pour les footballeurs dionysiens de moins de 13 ans interrogés en plein entraînement, l’Euro-2016 est également une motivation supplémentaire car certains ne cachent pas leur volonté de jouer au plus haut niveau.
En attendant 2016, la France a d’abord besoin de nouvelles enceintes. En clair, Il faudra 1,7 milliard d’euros rien que pour les 12 stades (dont trois de réserve). En plus du Stade de France à Paris, le projet français prévoit des rénovations (Parc des Princes, stades de Lens, Toulouse, Marseille, Strasbourg, Saint-Etienne et Nancy) ou des constructions de nouvelles enceintes (à Lille, Bordeaux, Nice et Lyon).
