L’Angleterre, première du groupe D, affrontera l’Italie, 2ème du groupe C, ce dimanche à Kiev pour le dernier quart de finale de l’Euro. Même si les pronostics jouent en faveur des Anglais, la victoire ne s’arrachera pas aussi facilement.
Deux rescapés de ce tournoi européen vont se disputer le dernier ticket pour les demi-finales dimanche à Kiev. Il s’agit de l’Angleterre, 7ème nation mondiale, et de l’Italie, 12ème nation mondiale.
Accéder à cette phase de jeu n’a pas été d’une mince affaire pour les deux équipes. Le niveau de jeu offert par les Three Lions paraissait trop juste pour les supporters en attente d’actions et de dynamisme.
Pour peu, ils se seraient retrouvés face à l’Espagne dans les quarts de finale. Un adversaire de taille qu’ils ont pu éviter grâce aux faux pas des Bleus face à la Suède. Une autre équipe que les hommes de Roy Hodgson ont déjà affronté en tout début de la compétition (3 buts à 2 en faveur des Anglais).
Sur les deux autres matchs qu’elle a disputés, l’Angleterre n’a pas véritablement impressionné ses fans : victoire de 1 à 0 face à l’Ukraine et un nul de 1 à 1 face à la France.
De leur côté, les Azzuris ont décroché la seconde place de sa poule, à deux points de l’Espagne. Les joueurs italiens aussi se trouvaient dans une position peu confortable avec les scores nuls qu’ils ont accumulé lors des matches de groupe : contre l’Espagne, 1-1, même résultat face à la Croatie, avant de parvenir à un score plus plausible de 2 à 0 face à l’Ukraine. Des buts signés Cassano et Balotelli.
Ce dernier est un vrai casse-tête pour les Anglais. Joleon Lescott et James Milner connaissent parfaitement l’enfant terrible de l’équipe italienne puisqu’ils le côtoient depuis maintenant deux ans au sein de Manchester City.
"Affronter Mario sera une tâche difficile", concède Lescott en conférence de presse jeudi. "Nous connaissons ses qualités. A chaque instant, il peut créer quelque chose", a renchéri le défenseur anglais. "Il est rapide, il est costaud, il peut créer quelque chose à partir de rien, comme les autres attaquants de classe mondiale du tournoi. Il est rentré (contre l’Irlande) et a changé le match. Il a mis son but, ce qui est une grande récompense pour lui", a-t-il encore rajouté.
Côté italien, la crainte aussi est palpable. Daniele De Rossi connaît bien ses futurs adversaires. En effet, l’international a été battu et éliminé à quatre reprises avec l’AS Rome par des clubs anglais. « Je n’ai jamais eu de chance contre des équipes anglaises … Mais je n’ai jamais affronté l’Angleterre », a-t-il avoué.
Mais De Rossi garde confiance et rappelle à ceux qui l’interrogent une anecdote réconfortante quand il s’agit de confrontations italo-anglaises. « Il y avait bien sûr le fameux Roma-Liverpool en finale de la Ligue des champions (en 1984) qu’aucun Romain ne peut oublier », Liverpool l’avait remporté à 4 tirs au but contre 2.
Sources : , Le Monde- RTL