La Fédération argentine de football a finalement décidé de ne pas reconduire Diego Armando Maradona à la tête de la sélection nationale après l’élimination de l’Albiceleste au stade des quarts de finale du Mondial sud-africain. Cette décision est loin d’être du goût d’El Pibe de Oro (le gamin en or).
48 heures après son éviction, Maradona a réglé ses comptes dans une conférence de presse qu’il a tenue dans un restaurant de Buenos Aires. La légende du football argentin a alors adressé des piques acerbes à ses anciens dirigeants en laissant percevoir sa tristesse et sa colère. Le président de la Fédération Julio Grondona et le DTN Carlos Bilardo ont été dans la ligne de mire de l’ancien numéro 10.
Julio Grondona a été le premier à subir les foudres de Maradona. "Il m’a menti. Après notre élimination contre l’Allemagne, il m’avait affirmé que je continuerai. Il m’a dit qu’il souhaitait que je continue mais que sept personnes de mon encadrement technique ne devaient pas continuer. En me demandant cela, il savait très bien ce que cela signifiait car je ne lui avais jamais caché que je ne continuerai pas sans mes collaborateurs".
En ce qui concerne le DTN, Maradona a affirmé qu’il a été la cible de ce dernier. "Lui, c’est différent, il m’a trahi. Alors que j’étais en deuil après notre élimination, Bilardo œuvrait en coulisses pour m’éjecter. Il a travaillé dans l’ombre pour obtenir ma tête".