Didier Deschamps : "c’est écrit, c’est le destin"

"Ce serait prétentieux"

Dans un entretien avec Le Parisien, le technicien s’est longuement confié pour la première fois depuis le sacre de son équipe. Si le matin du 12 juillet 1998, Didier Deschamps ’savait’ qu’il allait devenir champion du monde, le dimanche 15 juillet 2018, avait-il eu cette même sensation ? A cette question du média, l’ancien footballeur de répondre : "ce serait prétentieux de dire ça ! Mais oui, je le savais un petit peu avant. C’est comme ça. C’est écrit. C’est le destin".

Après, "il faut le faire bien évidemment", continue le coach en ajoutant qu’il ne croit qu’à une seule chose, "le destin". Pour lui, le destin est écrit, et il fallait que cela se passe et "ça s’est passé".

Des sentiments différents

Le technicien avait brandi la Coupe du monde comme joueur puis comme entraîneur, les sentiments sont-ils différents ? "Oui", répond-il en expliquant qu’en tant que joueur, D.D est actif et acteur. Et "la réussite de tout mon staff est liée aux joueurs et c’est pour ça qu’il ne faut jamais leur enlever le match. Il leur appartient".

Lorsque cela ne marche pas, les responsabilités viennent du coach dans 95 % des cas. Mais quand "les choses fonctionnent, c’est l’inverse". Le sélectionneur des Bleus assure que ce genre de situation ne le gêne pas du tout. "Je suis aussi, si ce n’est plus, heureux pour eux que pour moi-même", assure-t-il.

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