Didier Deschamps a été entendu par la commission d’enquête du Sénat sur l’efficacité de la lutte contre le dopage. Le sélectionneur de l’équipe de France de foot a refusé de dévoiler le contenu de son audition.
Didier Deschamps - ancien capitaine des Bleus champions du monde en 1998 et champions d’Europe en 2000, mais également joueur cadre de la Juventus Turin (1994-1999) - était au centre de rumeurs concernant le recours à l’EPO dans les années 90.
Selon Le Monde, lors des précédentes auditions, la ministre des sports de l’époque - Marie-George Buffet - avait confié avoir subi « des pressions » après avoir ordonné un contrôle antidopage de l’équipe de France de football, qui préparait alors son Mondial.
Lorsque la presse Française a demandé à Deschamps, 44 ans, comment s’était passée son audition, l’homme a tout simplement répondu : « Très bien ». « On a parlé de plein de choses, mais je n’ai pas le droit de divulguer le contenu des échanges », a-t-il ensuite expliqué, et d’ajouter : « Ça a duré une heure, il y a eu beaucoup de discussions entre les différentes personnes qui étaient présentes », en précisant : « Le but c’est de faire en sorte de rendre la lutte contre le dopage de plus en plus performante (…) Tout ça s’est passé dans une ambiance de convivialité ».
Le sélectionneur a également tenu à souligner qu’il s’était rendu de son plein gré à cette audition : « On m’a demandé de venir, mais ce n’est pas le caractère obligatoire qui m’a fait venir. Je suis avant tout un citoyen français lambda. Ça fait partie de mes devoirs ».
L’homme a conclu qu’il y a encore un gros travail de sensibilisation à faire dans le monde professionnel, mais aussi chez les amateurs pour que les plus jeunes soient sensibilisés aux dangers du dopage. « Ce n’est pas un sujet tabou. Je suis là, j’en parle », a-t-il lancé.