Le dispositif VAR dévoilé ce jeudi par la Fifa pour la Coupe du monde en Russie repose sur un objectif précis : éviter les erreurs majeures, claires et manifestes.
Pour chaque match de la Coupe du monde en Russie, la Fifa a détaillé son dispositif VAR. A chaque rencontre, quatre assistants vidéo se chargeront d’épauler l’arbitre central. En revanche, un opérateur aura pour mission de relayer sur les écrans géants des stades les décisions prises dans la salle d’opération vidéo. Cette pièce verra également la présence de quatre techniciens responsables des écrans et des angles de caméra. "Tout sera centralisé dans un seul lieu installé à Moscou et tous les arbitres seront basés à Moscou", a déclaré le responsable de l’arbitrage pour la Fifa Pierluigi Collina. Ces quatre officiels figureront tous parmi les arbitres et VAR désignés par la Fifa.
Pierluigi Collina a annoncé lors d’un séminaire de formation organisé au Centre fédéral de Coverciano, près de Florence en Italie les buts de ce dispositif. "Il faut rappeler l’objectif très clairement et le succès de la VAR dépendra aussi de comment cet objectif est compris : il s’agit d’éviter les erreurs majeures, claires et manifestes", a-t-il martelé sur le récit d’Ouest France. Il a rappelé que l’idée n’est pas un réarbitrage du match avec de la technologie ni une vérification de chaque incident mineur.
Roberto Rosetti, un ancien arbitre a expliqué en détail le rôle de chaque assistant à l’arbitrage du Mondial en Russie. Le VAR principal discute avec l’arbitre central. Il peut lui demander de venir vérifier les images en bord de terrain. Si une vérification est en cours, l’assistant VAR N.1 suit le live et le N.2 se charge du hors-jeu. Le troisième assistant VAR, quant à lui, doit épauler le VAR principal pour qu’il se concentre sur le respect du protocole. Il doit en outre assurer une bonne communication entre toute l’équipe. Enfin, un représentant de la Fifa communiquera aux diffuseurs et sur les écrans géants des stades les décisions prises par les arbitres.