Le sélectionneur de l’équipe de France a fait part de son ‘sentiment mitigé’ après le nul concédé par les Tricolores contre les Anglais (1-1).
Après ce match nul, Laurent Blanc se sent« partagé », et d’après lui, les Anglais doivent avoir le même sentiment. « Ils ont bien débuté les 20 premières minutes. Nous, on a été timide et on a été puni », poursuit le technicien en précisant par contre que le but de l’Angleterre à la 30ème minute, a eu le mérite de leur faire « entrer dans le match ». Pour le sélectionneur, en seconde période, ses joueurs se sont créé des occasions mais la chaleur « ne nous a pas favorisés ». « C’est un sentiment mitigé », déplore l’homme, et de rajouter : « On voulait le gagner donc on peut être déçu mais on est aussi satisfait de ne pas l’avoir perdu ».
Alors, pourquoi ce début timide ? « Je n’en connais pas la cause », réplique Laurent Blanc, regrettant que ses joueurs n’aient pas fait une entrée dans le match comme il l’espérait. « On l’a fait en étant mené, c’est une expérience à ne pas renouveler », concède-t-il, et « J’espère qu’on sera présent dès la première minute le prochain match ».
Concernant l’affaire Samir Nasri (ndlr : celui-ci avait lancé un ‘ferme ta gueule aux journalistes de l’Equipe après son but), Laurent Blanc se contente d’expliquer :« C’est une histoire entre lui et éventuellement ses détracteurs, c’est personne ». Pour le coach, Samir Nasri était ravi d’avoir marqué un but et d’avoir fait un bon match, et que les gestes d’humeur des joueurs, il ne s’ « en mêle pas, pas plus que leur réaction personnelle ». « Ce geste était peut-être adressé à un ami. Non, je plaisante bien sûr », rajoute Laurent Blanc avec le sourire.
Pour certains observateurs, l’équipe de France a sans doute été meilleure que les Anglais, malgré ce nul. Son début de match ‘timide’, sa défense trouée sur une percée de Milner (16ème) et l’ouverture du score de Lescott (30ème), et son pas réellement au top, n’ont pas aidé. Au fond, sans l’égalisation de Nasri à la 39ème minute, la rencontre serait devenue compliquée face à un bloc terriblement défensif et compact.
« J’avais l’impression parfois qu’ils étaient quinze sur le terrain, il n’y avait pas d’espace », déclare Patrice Evra, et d’ajouter « ils ont un peu joué comme Chelsea contre Barcelone. C’est leur tactique. S’ils gagnent le tournoi en jouant comme ça personne ne leur en voudra ».
Comme le commente 20 Minutes : « finalement, ce match nul, c’est l’histoire du verre à moitié plein ». Car, effectivement, les Bleus « avaient la place » de faire mieux, comme le dit Ben Arfa, et ils « ont fait preuve de ressources » pour éviter la catastrophe.
Sources : Le Monde, 20 Minutes