Pour se déplacer à Clairefontaine, les Bleus ont droit à leurs propres taxis. Ces derniers se confient.
Trois catégories de ’stars’
Selon les chauffeurs des taxis des Bleus, dans une interview accordée à 20 Minutes, il y a trois catégories de joueurs : ’Ceux qui font des efforts’, ’ Ceux qui n’en ont rien à taper’, et ’Ceux qui sont paranos’.
Selon l’un des conducteurs, avec ceux qui veulent parler, les chauffeurs essaient de ne surtout pas parler de football. "On essaie de les lancer sur les bagnoles, ils aiment bien et nous aussi en général", raconte-t-il, sinon ils leur demandent des informations sur la ville où les joueurs sont lorsqu’ils viennent de se faire transférer. "Mais rien d’extraordinaire, on les traite comme des clients comme les autres", assure l’interviewé.
Pour ceux qui n’ont en rien à faire, "ils ont un téléphone dans chaque main et c’est comme si vous n’existiez pas. Ça arrive avec plein de monde, on ne se formalise pas et on fait le trajet en silence", est-il indiqué.
Et enfin, en ce qui concerne les dits ’paranos’ : c’est ceux qui passent des coups de fil en parlant tout bas de peur qu’on les entende. Leur plus grande peur serait que c’est que tout ce qui se passe dans la voiture soit rapporté dans les médias. Du coup, "ils ne parlent à haute voix que lorsqu’ils descendent".
En tout cas, selon l’un des chauffeurs de l’Equipe de France, "il faut dire qu’on n’a jamais des conversations incroyables avec eux". D’ailleurs, il n’a pas pu trouver une anecdote qui l’a marquée à raconter à 20 Minutes.
Pour les soirées ?
Pour les bringues de fin de soirée, lorsque les joueurs font le mur ou quand ils ont la permission pour sortir, ils ne font pas appel à leurs chauffeurs agréés mais à des amis … "Faut voir les voitures qui rentrent sur le perron ces jours-là, des Ferrari, des modèles de luxe, c’est un peu tape à l’œil".
Leur arrivée à Clairefontaine :