Réunis à Clairefontaine, les joueurs de l’équipe de France de football sont revenus sur les attentats de Bruxelles. Antoine Griezmann évoque un mauvais rêve qu’il voulait oublier.
Les joueurs de l’équipe de France de football sont rassemblés à Clairefontaine pour préparer leur match amical contre les Pays-Bas de vendredi, rappelle le site metronews.fr. Hier, ils ont exprimé leur soutien aux Belges, qui en ont fait autant pour les Français lors des attentats du 13 novembre 2015, après les attentats de Bruxelles.
Comme de nombreuses personnes, les Bleus connaissent bien ce sentiment de vide et d’impuissance qui s’empare de tout un chacun, doublé d’un constat d’injustice. Le 13 novembre 2015, ils disputaient un match aller contre l’Allemagne au Stade de France, un site frappé par les attentats.
"Le foot devient secondaire"
Antoine Griezmann était visiblement plus expressif que les autres membres de l’équipe de France : "Quand j’ai appris ça, ce matin, ça m’a rappelé des choses que j’essaye d’oublier. Toutes nos pensées et notre soutien vont aux familles des victimes", a expliqué le joueur de l’Atlético de Madrid dont la sœur a survécu à l’attaque du Bataclan le 13 novembre 2015.
"Le foot devient un peu secondaire après ce qui s’est passé", a reconnu Ngolo Kanté. "C’est difficile mais il faut savoir continuer à vivre, à profiter de nos vies même, y compris sur le terrain", a ajouté Laurent Koscielny qui rappelle qu’il faudra jouer vendredi, malgré les attentats de Bruxelles, "pour donner du plaisir et des sourires aux spectateurs. C’est tout ce qu’on peut faire à notre niveau".