Le Trinidadien Jack Warner, ancien vice-président de la Fifa, est poursuivi par la justice américaine. Une demande d’extradition des États-Unis a été émise à son encontre.
Au sein de la FIFA, il est exclu à vie de toute activité liée au football, a annoncé mardi la commission d’éthique de la Fédération internationale.
Jack Warner a été reconnu "coupable de différents actes répréhensibles de façon continue et répétée durant la période où il occupait différents postes de haut niveau à la Fifa et à la Confédération d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (Concacaf)", et notamment d’avoir "proposé ou accepté des paiements illégaux", a précisé la commission d’éthique dans son communiqué. Cette décision est entré en vigueur depuis le 25 septembre. Elle a été prise "à la suite de l’enquête de la chambre d’instruction de la commission d’éthique concernant les conditions d’attribution du Mondial 2018 en Russie et 2022 au Qatar".
Il est le 2e ancien responsable de la Fifa à être suspendu à vie. Le premier est l’Américain Chuck Blazer. La décision le concernant a été annoncée le 9 juillet dernier.
Les deux hommes étaient membres du comité exécutif de l’instance mondiale du football. Ils sont tombés à la suite du scandale de corruption. Le président de la FIFA, Joseph Blatter n’a pas été épargné dans cette affaire.
Jack Warner a été interpellé à Trinité-et-Tobago. Il fait partie des neuf dirigeants de la Fifa arrêtés le 27 mai. Cinq hommes d’affaires ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire de corruption. Ils sont accusés d’avoir perçu quelque 150 millions de bakchich et de rétrocommissions depuis le début des années 1990 dans le cadre de leur responsabilité au sein de la FIFA.