Le Président de la Russie qui accueillera le Mondial de football de 2018 prend la défense du président sortant de la fédération internationale de football, Sepp Blatter. Il a déclaré son incrédulité face aux accusations portées contre le patron de la Fifa tout en faisant savoir que celui-ci mérite bien un prix Nobel.
Les ennemis de certains, peuvent être les amis de Poutine. Le Président russe vient en effet de témoigner son admiration particulière pour le président démissionnaire de la Fifa. Ce dernier est actuellement dans la ligne de mire de nombreux fans du football à cause de son éventuelle implication dans des affaires de corruption au sein de la fédération internationale. Lundi, lors d’une intervention dans une radio télévision suisse, Vladmir Poutine a lancé que Sepp Blatter mérite un prix Nobel.
"Nous savons tous la situation qui s’est créée autour de M. Blatter en ce moment. Je ne veux pas rentrer dans les détails (…) Je pense que les gens comme M. Blatter ou les grands dirigeants de fédérations sportives internationales ou de comités olympiques méritent une reconnaissance particulière. Si des gens méritent le prix Nobel, ce sont ces gens-là. Ils renforcent la collaboration entre les pays et apportent une contribution humanitaire aux relations entre peuples et Etats".
Concernant les affaires qui ont concerné, de près ou de loin, le président sortant de la Fifa ces derniers temps, Poutine a clairement indiqué qu’il ne croit "pas un mot sur la corruption en ce qui concerne personnellement" Sepp Blatter. Pour le Chef d’Etat russe, tout semble être une manœuvre de ceux qui sont jaloux de la tenue des Coupes du monde de football en Russie en 2018 et au Qatar en 2022.
"Cette lutte contre la corruption telle qu’elle est conduite m’amène à me demander si ce n’est pas une continuité de la lutte pour le championnat de 2018 et de 2022", remarque-t-il pour égratigner particulièrement les Etats-Unis, qui figuraient parmi les candidats à l’obtention de l’organisation de ces jeux et ont bénéficié du soutien de l’Europe et de la Grande-Bretagne.