Grace à un triplé de Carli Lloyd et aux deux autres buts marqués par Lauren Holiday et Jill Ellis, les Américaines sont de nouveau championnes du monde de football, après avoir battu le Japon qui n’a inscrit que deux buts lors de cette finale.
Jamais deux sans trois. Les Etats-Unis ont remporté leur troisième titre du Mondial féminin de football après celui de 1991 et de 1999. L’équipe de Carli Lloyd, auteure d’un triplé, a terrassé les Japonaises et emporté la finale dimanche 5 juillet à Vancouver, Canada, sur un score de 5 buts à 2. Les Américaines ont pratiquement pris leur revanche sur les Japonaises qui les avaient empêchés de remporter le titre en 2011.
Les Américaines doivent surtout leur victoire à une entame de match impressionnante. En seulement cinq minutes du jeu, elles ont mené au score (2-0) les Japonaises. Deux buts inscrits part Lyold sur coups de pied arrêtés au 3e et 5e minutes. Le troisième était signé Lauren Holiday, sur une belle volée, à la 14e minute. La capitaine Américaine revient à la charge à la 16e minute pour inscrire son troisième but de la rencontre (4-0). Le cinquième était marqué par Jill Ellis à la 54e minute.
Les deux buts japonais ont été marqués par Yuki Ogimi à la 27e minute, puis par Julie Johnston, contre-son-camp, à la 52e minute. Mais ce n’était pas suffisant pour démonter les Américaines pleines de volonté et de détermination. C’était avec trois buts d’écarts que les USA ont monté une fois de plus sur le toit du monde.
"Je n’ai pas de mots. Sur le banc, j’avais l’impression d’être dans un rêve, je suis tellement fière de cette équipe. Quatre buts en un quart d’heure, c’était irréel", réagit l’attaquante américaine, Abby Wambdach. "C’était fou, un moment incroyable. Sur mon lob, j’ai vu la gardienne avancée et ça n’aurait pas pu être mieux. Le ballon est parti parfaitement", s’exclamait Lyold, la meilleure joueuse du tournoi.