Jérôme Valcke - Dmitry Lovetsky-AP-SIPA
Pour la Coupe du Monde de football en hiver au Qatar, les clubs européens ne seront pas dédommagés financièrement, a affirmé la FIFA.
En conférence de presse à Doha, le N°2 de la FIFA Jérôme Valcke a été on ne peut plus clair : "Il n’y a aura pas de compensation financière, il y a sept ans pour s’organiser". Cette affirmation fait guise de réponse aux récentes critiques exprimées en France, en Angleterre, ou encore Allemagne, après la recommandation du groupe de travail de la FIFA d’une Coupe du Monde entre novembre et décembre au Qatar, en 2022.
Karl-Heinz Rummenigge, le patron de l’Association européenne des clubs (ECA) avait notamment estimé que "les clubs devraient être dédommagés si une telle décision était finalisée" par l’instance au mois de mars prochain. Même son de cloche pour Frédéric Thiriez, le président français de l’Association des ligues européennes de football professionnel (EPFL), reconnaissant mardi qu’il était encore "un peu tôt pour agiter le chiffon rouge", préférant attendre la réunion au mois de mars. "Ensuite, s’il y a des actions à prendre, on les prendra", avait-il toutefois prévenu.
Les européens vont devoir accepter ce grand changement par rapport à un Mondial de foot organisé traditionnellement en été, même "si ce n’est pas parfait", a martelé Jérôme Valcke qui, rappelons-le, est le secrétaire général de la Fédération Internationale. La recommandation du groupe de travail devra encore être validée par le comité exécutif de la FIFA lors de sa réunion des 19 et 20 mars à Zurich. "Cela arrive une fois, et nous ne faisons rien qui puisse détruire le football", a poursuivi l’homme.