Hatem Ben Arfa - BEBERT BRUNO-SIPA
Hatem Ben Arfa a fait part de son incompréhension quant au possible refus de l’homologation de son transfert à l’OGC Nice. L’enfant terrible du foot français est dépité.
Pour rappel, la Fédération Internationale de Football a estimé qu’Hatem Ben Arfa avait bel et bien disputé un match officiel avec Newcastle au début de la saison et qu’il serait en situation de jouer pour trois clubs différents (Newcastle, Hull et Nice) s’il signait chez les Aiglons pendant le mercato d’hiver. Cela est interdit par les règlements de l’institution. Initialement prévue jeudi dernier par la LFP, l’audience de la commission juridique quant à son transfert à Nice a été repoussée à ce mardi.
"Je ne comprends pas pourquoi on essaye de m’empêcher de jouer en France, chez moi, alors que je pourrais le faire en Angleterre ou ailleurs", a-t-il regretté sur le site internet de son nouveau club. "Pourquoi toujours essayer de créer des problèmes où il n’y en a pas ?"
En attendant la décision de la Ligue, Ben Arfa devra patienter … "Je n’ai qu’un seul désir : refouler les pelouses de Ligue 1, m’éclater avec mes partenaires, et surtout donner du plaisir aux supporters qui m’ont accueilli comme jamais".
Invité du Canal Football Club, ’HBA’ a une fois de plus exprimé sa déception et son amertume rappelant que son avenir est en jeu, et ne pouvant pas exercer son métier, l’anxiété l’a gagné. "Le président et l’entraîneur de Nice ont voulu que je vienne, donc si la décision est négative, tout ça tombera à l’eau", a continué l’ancien Lyonnais.
La Ligue de Football Professionnel, qui s’est saisie du dossier, doit rendre son verdict ce mardi, donc, "ce serait une grosse déception pour moi. Je suis de retour en France et on ne m’accueille pas bien (…) Je suis déçu. C’est terrible pour moi. Je suis français et on me trouve des noises ". Le garçon de 27 ans de déplorer : "Pour un match que j’ai fait en - 21, un match amical, on ne va quand même pas m’empêcher de faire six mois en Ligue 1 ! La LFP va devoir prendre ses responsabilités car là, c’est inadmissible."
