Deux joueurs du PSG ont été sanctionnés pour ne s’être pas rendus à un stage de reprise. D’autres avant eux ont fait mieux, et avec des prétextes inattendus.
"Inadmissible et inacceptable", a clamé Laurent Blanc à propos des cas des deux attaquants sud-américains qui ont séché un stage de reprise au Maroc, rapporte France Tv infos. Il s’agit d’Ezequiel Lavezzi et d’Edinson Cavani qui ont été sanctionnés financièrement et sportivement, dimanche dernier. Privés du déplacement à Montpellier en Coupe du France, ils ne seront pas non plus de la réception de Bastia.
Romario a porté la Seleçao brésilienne sur les sommets. Il était l’un des artisans de la victoire du Brésil lors du Mondial disputé aux Etats-Unis. La finale a lieu le 17 juillet. Deux semaines plus tard, il est attendu dans son club de Barcelone. Mais l’avant-centre était fêté par son pays et son emploi du temps était très chargé. "Je voulais montrer à mes amis que je n’avais pas pris la grosse tête", se justifie-t-il. "J’ai essayé de contacter les dirigeants de Barcelone pour leur dire que j’étais encore vidé après les célébrations de la victoire. Je pense que je mérite quinze jours de vacances en plus. Je pense qu’ils comprendront." Trois semaines plus tard, Romario fait son retour à Barcelone avec une amande de 80 000 euros.
Ronaldinho, lui, s’était autorisé une semaine de vacances supplémentaire au Brésil en 2002. Son excuse : un problème de dentition qui l’a obligé de consulter plusieurs spécialistes de la mâchoire. Ce qui est gros comme une maison : les dents des joueurs du PSG étaient surveillées toutes les deux semaines ! La sanction sera de seulement 2 000 euros d’amende, quelques footings tout seul ou en compagnie de Francis Llacer, un joueur vieillissant.
Le 3 février 2013, les dirigeants de Tottenham, le club d’Emmanuel Adebayor, s’attendaient à récupérer leur attaquant pour le match contre Newcastle. Ce n’est que le 8 février, dans la soirée, que l’avant-centre revient en Angleterre. Adebayor s’était expliqué : "J’aurais pu affréter un jet privé pour revenir directement à Londres. Mais je ne voulais pas abandonner mon équipe nationale."
L’attaquant des Girondins de Bordeaux Cheick Diabaté est un habitué des petits extras après la Coupe d’Afrique des nations. Déjà sanctionné par son club en 2012, l’avant-centre a remis ça l’année suivante. Il a trouvé une excuse recevable : "Je suis rentré à Bamako avec le reste de l’équipe. J’y suis resté quelques jours pour être auprès de ma famille. Durant la CAN, j’étais très préoccupé par la guerre qui sévit dans le nord du pays. J’avais peur que Bamako soit à son tour touchée par les combats et que mes proches soient en danger. Les voir en bonne santé m’a rassuré, j’ai pu repartir le cœur léger."