Les arguments avancés par Alberto Contador pour expliquer son contrôle positif au clenbutérol le 21 juillet sur le Tour de France n’ont pas convaincu l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Le triple vainqueur du Tour a alors mis sa positivité sur le compte d’une viande contaminée en provenance d’Espagne ingérée les 20 et 21 juillet à Pau. Mais pour David Howman, directeur général de l’AMA, cette excuse a déjà été avancée par le passé. "On l’a entendue dans plusieurs dossiers et on l’a rejetée. C’est fréquent. Le problème est le suivant : pouvez-vous le prouver ? C’est assez difficile de prouver que le produit dopant vient de là", explique-t-il.
Le manque de preuve. C’est ce qui empêche aussi l’Union cycliste internationale de se prononcer définitivement sur le cas Contador, suspendu à titre provisoire. En effet, si l’AMA n’écarte pas la possibilité que l’espagnol se soit effectivement dopé, elle ne dispose pas non plus de preuve tangente pour le faire tomber.
De son côté, Alberto Contador a décidé de garder son silence depuis sa conférence de presse du 1er octobre. Il aurait par ailleurs choisi de ne pas se rendre à la présentation officielle du parcours du Tour de France 2011 au Palais des Congrès à Paris mardi prochain.