Italy’s Ivan Basso (R) (Liquigas - Doimo) and Australian Cadel Evans (BMC) climb Monte Zoncolan in stage 15 of the 93rd Giro of Italia, from Mestre to Monte Zoncolan on May 23, 2010. AFP PHOTO/POOL/Roberto Bettini
PLAN DE CORONES (Italie) (AFP) - Pat McQuaid, président de l’Union cycliste internationale (UCI), s’est félicité mardi du Giro et du duel mené dimanche dernier entre l’Italien Ivan Basso et l’Australien Cadel Evans, "deux coureurs propres à cent pour cent".
"Je suis extrêmement satisfait de ce Giro", a déclaré le président de l’UCI en visite sur la 16e étape, un contre-la-montre en côte dont l’arrivée est jugée au sommet du Plan de Corones.
"Les tests sanguins effectués avant la course montrent une situation très encourageante", a estimé Pat McQuaid en ajoutant que si une procédure avait été ouverte suite à ces test et aux contrôles de la première partie du Giro, il aurait été au courant : "Nous n’avons aucune procédure."
Le président de l’UCI a qualifié de "défi" le match entre Basso et Evans, qui ont donné "une image extraordinaire" du cyclisme sur les pentes du Zoncolan.
Interrogé sur le retour des "repentis" et la différence entre ceux qui ont fait amende honorable (Basso) et ceux qui ont continué à nier toute faute, Pat McQuaid a estimé : "Si un coureur décide de s’excuser pour ce qu’il a fait, c’est un problème intime, de conscience. Mais j’ai l’impression que le public est moins disposé à accepter le retour de quelqu’un qui ne s’est pas excusé (pour ses erreurs)."
"Le code mondial permet d’infliger une sanction allant jusqu’à quatre ans de suspension", a souligné le président de l’UCI en ajoutant que la fédération n’hésiterait pas, selon la gravité des cas, à aller jusqu’à ce plafond.