Disparition de réfugiés nord-coréens en Chine après la réouverture de la frontière

Une histoire corroborée

Des centaines de Nord-Coréens ont été renvoyés dans leur pays par la Chine ces derniers mois, malgré les risques d’emprisonnement, de torture et d’exécution, selon les organisations de défense des droits de l’homme. La famille de Kim Cheol Ok, qui a été expulsée, a rendu son cas public après sa disparition. La fermeture de la frontière pendant la pandémie a interrompu ces expulsions, mais leur réouverture a ravivé ces craintes.

Bien que la Chine et la Corée du Nord n’aient pas officiellement reconnu le cas de Kim Cheol Ok, son histoire a été corroborée par des interviews et des témoignages anonymes. La surveillance est stricte des deux côtés de la frontière, avec des avertissements de "punitions sévères" en Chine et de la propagande vantant le régime nord-coréen de l’autre côté, rapportent Le Figaro et d’autres médias.

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Inquiétudes

Kim Cheol Ok a fui la Corée du Nord dans les années 1990 en raison de la famine, a été mariée de force à un Chinois et a vécu clandestinement en Chine pendant des décennies. En 2023, elle a tenté de fuir vers le Vietnam pour rejoindre sa famille au Royaume-Uni, mais a été interceptée par la police chinoise. Pendant plusieurs mois, elle a été détenue dans un centre de détention de haute sécurité, puis renvoyée en Corée du Nord sans que sa famille n’ait de nouvelles depuis.

Environ 600 Nord-Coréens ont été expulsés de Chine ce mois-là, et environ 1 100 étaient détenus en vue de leur rapatriement en décembre. La pandémie a renforcé les contrôles aux frontières, réduisant les évasions de Nord-Coréens vers le Sud. La Chine et la Corée du Nord ont renforcé leurs relations diplomatiques récemment, suscitant des inquiétudes quant au sort des réfugiés nord-coréens.

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