Partis hier soir de St-Pierre, les coureurs toujours en lice pour la Diagonale des Fous ont connu leurs premières difficultés. Mais le long des sentiers, il peuvent compter sur le soutien des milliers de personnes.
Cette édition 2013 du Grand Raid n’échappe pas à la règle. Comme les années précédentes, des participants ont abandonné, blessés ou découragés devant la difficulté de la course. Comme les années précédentes, les organismes sont mis à rude épreuve et c’est finalement le mental d’acier des compétiteurs qui fait la différence.
Plus de 300 kinésithérapeutes, médecins, infirmiers et membres de la Croix Rouge sont postés aux différents points de contrôle pour soigner les petits et gros bobos des coureurs, masser les muscles tétanisés par la douleur et les crampes. Mais le physique ne suffit pas pour atteindre le stade de la Redoute.
Les bénévoles et les proches des coureurs le savent bien. Des milliers de personnes se sont massées le long des sentiers pour encourager, soutenir et motiver les sportifs dans l’effort. Des applaudissements, des chants, des sourires très importants car ils redonnent l’envie aux coureurs en peine.
A 17h35, seul François D’Haene avait pointé au poste du Chemin Ratineau. Derrière lui, des centaines de coureurs dont la plupart ne courent pas pour un chrono mais pour vivre l’aventure du Grand Raid.
L’ambiance sur la route de la Diagonale des Fous galvanise les coureurs. Au poste de Mare à Boue, les bénévoles ont accueilli des raideurs à peine éprouvés, qui venaient d’achever le tiers du parcours.
Une petite soupe, des sucreries : le ravitaillement donne des forces mais permet aussi de faire le plein de chaleur humaine. Amis, familles : les proches des coureurs sont aussi au rendez-vous.