Après la défaite de la Turque Esra Yildiz Kahraman, deux boxeuses hyperandrogènes disputeront la finale des Jeux olympiques de Paris.
Esra Yildiz Kahraman, éliminée en demi-finales des moins de 57 kg, a suscité la polémique en faisant un geste symbolique pour contester le genre de son adversaire. La Taiwanaise, hyperandrogène, a battu la boxeuse turque avec un score de 5 à 0 aux JO de Paris. Après sa défaite, cette dernière a exprimé son mécontentement en restant sur le ring et en formant un X avec ses doigts pour rappeler les chromosomes XX des femmes. Ce geste de la boxeuse turque relance le débat qui a débuté en mars 2023, rapporte Le Figaro.
Lors des championnats du monde à New Delhi, Lin Yu Ting et Imane Khelif avaient échoué à un test de genre. Ce qui avait entraîné leur exclusion par la Fédération internationale de boxe (IBA) qui les a jugées comme des hommes. Pour certaines adversaires, leur participation aux Jeux olympiques de Paris reste incompréhensible. « Comme pour les précédentes compétitions olympiques de boxe, le genre et l’âge des athlètes sont déterminés sur la base de leur passeport », avait expliqué le Comité international olympique en début de tournoi pour tenter de calmer la situation.
Deux boxeuses hyperandrogènes sont qualifiées pour la finale des Jeux olympiques de Paris. Imane Khelif, l’Algérienne défendra son honneur dans la catégorie des moins de 66 kg et Lin Yu Ting, la Taïwanaise, jouera pour l’or samedi dans la catégorie des moins de 57 kg.
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