Après ces impressionnantes victoires sur cette 100ème édition du Tour de France, Christopher Froome doit faire face à des suspicions permanentes de dopage. Le coureur de Sky assure qu’il n’est pas un tricheur.
Christopher Froome, comme tous les sprinteurs de la team Sky, n’ont jamais été contrôlé positif. Cela dit, chacune de ses performances suscitent des doutes. « C’est triste d’être assis ici au lendemain de la plus belle victoire de ma carrière, un moment historique, et être accusé d’être un menteur et un tricheur », a-t-il expliqué en conférence de presse, dans des propos rapportés par l’Equipe. « Ce n’est pas cool », a-t-il poursuivi dans sa lancée.
Antoine Vayer, ancien entraîneur de Festina, avait calculé que Froome aurait développé « une puissance étalon de 446 watts, soit le même niveau qu’Armstrong ou Ullrich en 2003 » … « Une performance quasi-mutante », selon lui. Pour Dave Brailsford, manager de Sky, « c’est de la pseudoscience » … « Si on publie les données de puissance des coureurs, personne ne saura vraiment les analyser. On peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres. Et ce sont nos secrets de travail », a-t-il expliqué.
Et les interrogations se sont accumulées après la victoire incontestable de Chris Froome au Mont Ventoux. « J’ai eu 5 minutes de joie et ensuite, place aux questions sur le dopage. C’est vraiment frustrant », a lancé Brailsford. Quant au coureur Britannique, il a déploré : « Me comparer avec Lance n’a pas de sens (…) Il a triché. Je n’ai pas triché. »