Tony Parker et les siens ont subi la loi des Lituaniens (76-62) au second tour de l’Euro 2013 messieurs de basket, mercredi à Ljubljana. Ils auront encore du chemin pour atteindre les quarts.
Après un
premier tour plutôt bien géré malgré sa défaite contre l’Allemagne (74-80), la France est tombée sur un os. Selon Le Parisien
« Avec un 26 points à 10 sur 28 aux tirs pour leurs trois stars NBA, les Français sont passés au travers et n’ont trouvé aucune solution de recours sur le banc ». Les tricolores avaient pourtant l’occasion d’assurer leur qualification pour les quarts de finale. Mais ils n’ont pas su le faire et sont contraints de patienter pour être certains de terminer parmi les quatre premiers de leur groupe (E).
Ce vendredi, les Français - vice-champions d’Europe - auront un rendez-vous important face à la Lettonie. En effet, ils sont condamnés à gagner sinon, les Bleus devront essuyer quelques sueurs froides dimanche lors de la dernière rencontre face à la Serbie qui a pulvérisé les Ukrainiens (85-51). Ces derniers avaient notamment tenu tête aux Bleus (77-71) lors du premier tour.
Dans des propos rapportés par le quotidien l’Equipe, Boris Diaw, le capitaine de l’équipe de France, s’est exprimé à l’issue du match : « Notre défense a été moyenne, pas catastrophique mais moyenne, et comme l’attaque a été faible, c’est difficile de s’imposer dans ces conditions ». Pour lui, son équipe a eu une panne d’adresse dès le début du match, « on n’a pas mis de shoots ».
Le joueur assure toutefois : « On sait que sur un Euro, avec des équipes qui en veulent, ça ne suffit pas. On a pêché sur les tirs extérieurs donc on a essayé de mettre la balle à l’intérieur, ça a marché quelques temps avec Alexis (Ajinca) mais ils ont tout de suite fermé (la raquette) », avant d’ajouter : « On a eu un pourcentage faible mais quand on est dans un soir sans, on doit essayer de se reposer sur notre défense. Nicolas (Batum) va reprendre confiance. Il était forcément frustré mais il sait que nous avons confiance en lui, cela fait des années qu’il est avec nous », et de conclure : « Il sait aussi ce qu’on attend de lui. »