Orléans et Gravelines se rencontrent dimanche en finale de la Coupe de France de basket avant d’enchaîner sur les play-offs de ProA, un calendrier démentiel qui ne change rien à leurs ambitions de titre.
PARIS (AFP) - Orléans et Gravelines se rencontrent dimanche en finale de la Coupe de France de basket avant d’enchaîner sur les play-offs de ProA, un calendrier démentiel qui ne change rien à leurs ambitions de titre.
Après une longue saison régulière, place aux matches couperets où chaque panier et chaque rebond compte double. En une semaine, les deux finalistes vont disputer trois rencontres décisives, dimanche (16h45) au POPB de Paris-Bercy, puis dès mercredi et samedi en quarts de finale du championnat.
Si Nancy et Roanne attendent Gravelines et Orléans au tournant du week-end, hors de question pour les invités de Bercy de négliger l’apéritif du dimanche qui offre une place en EuroCoupe, la deuxième compétition européenne.
Les deux clubs ont bien trop cravaché pour cela, surtout Gravelines qui s’est frayé un chemin à travers un véritable champ de mines (Paris-Levallois, Villeurbanne, Chalon et Rouen), alors qu’Orléans, plus heureux (Challans et Limoges pour finir), n’en peut plus d’attendre enfin ce premier titre.
Pour le jeune et ambitieux club du Loiret, la quête commence à tourner à l’obsession, après avoir trébuché trois fois sur la dernière marche, dont deux à Bercy, en finale de la Coupe en 2006 et de ProA en 2009.
La douleur des 0rléanais lors de leur dernier échec, en finale de la Semaine des As en février face à l’Asvel, a été immense, ravivée par la sensation de s’être fait "voler", comme l’exprimait alors l’entraîneur Philippe Hervé, lui aussi à la recherche d’un premier trophée personnel à ranger dans son armoire.
Il comptera sur un spécialiste, son meneur de jeu Laurent Sciarra, qui a conduit trois équipes différentes - l’Asvel en 2001, Dijon en 2006 et... Gravelines en 2005 - à la victoire en Coupe de France. Pour sa quatrième finale, Orléans espère être le quatrième club à profiter de sa science.
Gravelines vise lui le deuxième titre de son histoire, après sa conquête de Bercy en 2005, au sortir d’une saison régulière convaincante en championnat que le BCM a conclu à la quatrième place, deux rangs devant Orléans.
Leur duel en finale s’annonce très indécis, les deux équipes ayant partagé les points en ProA, avec une victoire à domicile pour chacune. Gravelines propose un jeu plus débridé et direct, alors qu’Orléans se repose sur un basket très structuré et organisé.
La fraîcheur physique pourrait être un paramètre, surtout pour Orléans qui a enchaîné Euroligue, tour préliminaire compris, championnat et Semaine des As cette saison. Gravelines sera handicapé par l’absence de son ailier américain Juby Johnson, parti au chevet de son bébé hospitalisé aux Etats-Unis.