Le gouvernement français a affirmé qu’il ne pourra pas participer au financement d’un Grand Prix de Formule 1.
« Madame la ministre a confirmé (...) que l’Etat n’accorderait aucune contribution financière au Grand Prix de France, qu’il s’agisse de subventions directes ou d’une garantie en cas de déficit d’exploitation », écrit la FFSA (Fédération française du sport automobile) après un entretien entre son président Nicolas Deschaux et la ministre des Sports, Valérie Fourneyron. Cette dernière a relevé dans un communiqué les « insuffisances » des dossiers de candidature des circuits Paul Ricard et de Magny-Cours.
« La synthèse présentée aujourd’hui à la ministre confirme la faisabilité technique des deux projets »,mais Mme Fourneyron « relève des insuffisances dans les deux scenarii envisagés, qui poussent à s’interroger sur le réalisme des montages juridiques et financiers proposés », notamment au niveau des« hypothèses de recettes » qui « restent à confirmer ».
« Les deux projets présentés reposent, par ailleurs, sur des recours potentiels à une aide de l’Etat », a-t-on précisé, et « dans le souci de préserver les finances publiques d’un risque inconsidéré, la ministre indique donc que les montages juridiques et financiers des deux projets ne sont pas acceptables en l’état ».
La ministre des Sports souhaite « préserver l’autonomie de la FFSA sur la question du dépôt ou non d’une ou deux candidatures devant la FIA pour l’inscription au calendrier 2013 » et recommande « que se poursuivent les travaux de la FFSA propres à garantir un retour pérenne d’un GP de F1 en France ».
Le projet de calendrier 2013 de la F1, transmis le week-end dernier aux écuries, ne comporte aucun Grand Prix Métropolitain. Il sera validé le 28 septembre lors du prochain Conseil mondial de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA).
Sources : auto.rtl.fr, tempsreel.nouvelobs