Pour améliorer son image avant les Jeux Olympiques d’hiver en 2022, la Chine a pris une décision pouvant conduire à l’emprisonnement des sportifs en cas de dopage.
Durant les dix dernières années, les sportifs chinois ont été au coeur des scandales du dopage qui a entrainé la dépossession des médailles comme les trois haltérophiles médaillés d’or aux JO de Pékin en 2008. Par ailleurs, toutes les médailles remportées par la Chine en 1980 et 1990 dans presque toutes les disciplines sont entachées par le dopage, a indiqué le médecin, Xue Yinxian.
A quelques années des Jeux olympiques ou J O d’hiver de Pékin en 2022 alors, la Chine a pris une décision pour faire du dopage un délit passible de la prison, selon l’agence officielle chinoise Xinhua vendredi. Des textes pour ce faire sont en train d’être rédigés dans le but de faire basculer certains cas dans le coup du code pénal, a-t-elle précisé, selon Europe 1.
Selon le directeur de l’administration sportive chinoise, Gou Zhongwen cité par l’agence, cette décision entrera en vigueur éventuellement en début de l’année 2019. Il a aussi affirmé vouloir montrer que la Chine prend au sérieux lalutte contre le dopage. « A cet effet, nous prenons des mesures concrètes », a-t-il souligné.
Dans cette lignée alors, pour redorer son image, les autorités sportives chinoises ont pris des sévères mesures en excluant certains de leurs athlètes. En effet, en janvier, une patineuse de vitesse a été interdite de toute compétition pour deux ans et écartée ainsi de l’équipe nationale. Même décision pour la championne de Chine de Marathon, Wang Jiali qui a été suspendue pour huit ans après avoir été contrôlée positive pour la deuxième fois.