L’haltérophile Kirghize Izzat Artykov a été contrôlé positif à un stimulant. Ayant décroché le bronze en - 69kg, l’athlète est devenu le premier médaillé de ces jeux de Rio à être exclu pour dopage.
Le 10 août dernier, Izzat Artykov, avec en somme 339 kg, avait fini 3ème de la catégorie des moins de 69 kg. Il est arrivé derrière le Chinois Shi Zhiyong et ses 352 kg, tandis que la médaille d’argent est revenue au Turc Daniyar Ismayilov (351 kg).
Après la compétition, le français Bernardin Kingue Matam (8ème) avait déjà émis quelques doutes quant à ses adversaires, affirmant attendre le résultat des contrôles antidopage. "Si la Fédération internationale et le CIO font les choses correctement, je pense pouvoir gagner bien quatre places, parce que les cinq premiers ne sont pas clean", avait-il alors lâché, rapporte la presse Francilienne.
Les doutes du Tricolore se sont avérées vraies en ce qui concerne le cas d’Izzat Artykov. Ce dernier a été "contrôlé positif à la strychnine. L’athlète est disqualifié, sa médaille lui est retirée et il est exclu des Jeux olympiques de Rio", a affirmé le TAS (Tribunal Arbitral du Sport), chargé pour la première fois par le CIO de juger les cas de dopage en première instance en tant qu’appel.
Comme le rappelle Le Monde, l’haltérophilie est gangrenée par le dopage depuis des années. Par exemple, la Bulgarie qui est le pays dominant dans ce sport, a tout simplement été interdite d’y participer. Les huit russes qualifiés pour les Jeux ont aussi été évincés après le scandale du rapport MacLaren.